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Bachar al-Assad en appelle au verdict des urnes, ses opposants ont peur

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Bachar al-Assad en appelle au verdict des urnes, ses opposants ont peur   Empty Bachar al-Assad en appelle au verdict des urnes, ses opposants ont peur

مُساهمة من طرف nabil السبت 12 يناير - 0:18

Par Ghaleb Kandil ..Réseau voltaire

Les propos sans cesse répétés sur le refus de toute ingérence étrangère en Syrie constituent une grande tromperie politique dans laquelle sont également tombés des États et des forces censés être solidaires de Damas dans la résistance farouche et déterminée qu’il oppose au plan impérialiste visant à maintenir l’hégémonie américaine unilatérale sur le monde.
Ce qui se passe en Syrie depuis l’éclatement des troubles est en réalité une ingérence étrangère directe sur les plans militaire, sécuritaire, économique, financière, politique, diplomatique et médiatique. Cette guerre universelle déclarée contre la Syrie a été imaginée et planifiée par les États-Unis, qui ont réparti les rôles à chaque pays ou acteur non-étatique, au Moyen-Orient et dans le monde. De la sorte, Washington ne se voit plus contraint d’envoyer directement son armée pour détruire la Syrie, car de toute façon, la force de ce pays et ses alliances régionales et internationales doivent être prises en compte dans toute aventure militaire états-unienne.
Il serait naïf, voire ridicule, de répéter le leitmotiv de la nécessité de mettre un terme à la violence et de commencer le dialogue, tant que des mesures fermes et strictes ne sont pas prises pour mettre un terme à l’envoi d’armes, de terroristes, d’argent et de soutien de tous genres en Syrie. L’arrêt de la violence et le début du dialogue doivent s’accompagner d’une résolution internationale contraignante, exigeant le démantèlement des chambres d’opération au Liban et en Turquie et la fermeture des camps d’entrainement ouverts dans les pays limitrophes qui préparent les terroristes avant de les exporter vers la Syrie.
Toutes les façades de l’opposition n’ont aucune influence sur les groupes armés qui sèment la mort et la désolation en Syrie. Et la plupart des rapports crédibles et des enquêtes sérieuses montrent que la principale force sur le terrain est le Front qaïdiste al-Nosra et les groupes takfiristes internationaux, qui viennent, de l’aveu même des Nations unies, de 29 pays arabes et musulmans. Les Frères musulmans syriens et leurs sbires de la coalition de Doha ne sont que des façades manipulées par Al-Qaïda.
Les changements survenus sur le terrain devraient pousser les amis et alliés de la Syrie à lancer une campagne mondiale visant à soutenir l’État national syrien face au terrorisme takfiriste et qaïdiste. L’acceptation par Washington de mesures précises pour lutter contre les terroristes devrait être la position minimale, au lieu de glisser vers des discussions avec les États-uniens portant sur des affaires syriennes internes censées être des questions souverainistes. Des questions que Washington et ses petits agents, notamment les pétro-autocraties, n’ont nullement le droit d’évoquer. D’autant que ces pétro-autocraties ne disposent ni de Constitution, ni d’élections.
Le fait que le pouvoir syrien soit disposé à dialoguer et à élargir le partenariat politique au sein des institutions est un signe de confiance et de force, qui prend sa source dans l’incontestable soutien populaire dont jouit le président Bachar al-Assad. Le chef d’État syrien est prêt à relever le défi de la démocratie, en acceptant le verdict des urnes, seul moyen de savoir qui représente réellement la conscience nationale des Syriens. Mais tous les autres, en Syrie et à l’étranger, qui font de la surenchère démocratique, sont-ils disposés à relever ce défi ? Visiblement non, car ils posent comme condition préalable à l’arrêt de la guerre universelle contre la Syrie un engagement du président Assad qu’il ne se présentera pas à la présidentielle de 2014. Drôle de conception de la démocratie, celle qui interdit à un citoyen de s’en remettre au verdict des urnes.
La vérité c’est que tous savent que Bachar al-Assad reste, aux yeux de son peuple, le garant de l’unité, de la souveraineté et de l’indépendance du pays, et le symbole d’une Syrie forte et fière. Et eux veulent une Syrie humiliée, affaiblie, brisée et inféodée aux pétro-autocraties.
Mais ça, jamais ils ne l’obtiendront !

Déclarations et prises de positions

Michel Sleiman, président de la République libanaise
« L’opposition ne peut en aucune façon faire assumer au président de la République la responsabilité d’un changement de gouvernement. Il y a des règles constitutionnelles bien précises en la matière, et elles doivent être respectées. Le gouvernement est démissionnaire quand son chef démissionne, quand un tiers de ses membres démissionnent ou quand le Parlement le prive de la confiance. Si l’on souhaite voir former un gouvernement d’entente nationale, c’est donc à la table de dialogue qu’il faut en parler. »

Najib Mikati, Premier ministre du Liban
« Le dialogue est le seul moyen de préserver la stabilité du Liban. Notre destin est de vivre dans un Liban uni, notre seul choix est de vivre ensemble. Nous avons nos différends en politique, mais cela ne doit pas affecter la stabilité de l’État. Malgré tout ce qui se passe dans la région, ne craignez pas les dangers externes, notre pays est capable d’affronter les dangers qui viennent de l’étranger, mais il est faible face aux dangers ’intérieurs. Les élections auront lieu à temps et selon une loi électorale moderne. »

Béchara Raï, Patriarche et cardinal maronite
« Nous appelons à nouveau les protagonistes de la crise politique au Liban à prendre l’initiative de mettre au point une nouvelle loi électorale autre que la loi de 1960 qui est, de l’aveu général, à l’origine de nos crises ; nous les appelons aussi à former un nouveau gouvernement correspondant à la règle de convivialité et capable de conduire le pays vers des élections législatives pacifiques à la date qui leur est prévue ; un nouveau gouvernement qui épargnerait au Liban les répercussions de la guerre en Syrie et des secousses du monde arabe. Il est clair que la région a besoin de plus de modération dans son cheminement vers la démocratie ; une démocratie où les peuples seraient reconnus dans la diversité de leurs composantes culturelles, politiques et religieuses. Une démocratie qui assurerait l’alternance au pouvoir, le renouvellement des élites politiques, la continuité des réformes, la diversité intellectuelle et politique, le multipartisme, la reconnaissance de l’autre ; une démocratie qui reconnaîtrait aussi les libertés publiques, à commencer par la liberté d’opinion, de croyance et de culte, et renforcerait les libertés fondamentales, loin de toute violence, de toute intimidation, de toute domination, oppression ou discrimination. »

Nouhad Machnouk, député du Coutant du futur
« Nous ne participerons à aucun dialogue avant la démission de ce gouvernement et la formation d’un nouveau cabinet qui ne ferme pas les yeux sur les assassinats. L’alternative serait la mise en place d’un gouvernement de transition formé d’experts et de technocrates. »

Événements

• Citant des sources de sécurité, le quotidien Al-Moustaqbal a rapporté que le contingent turc de la Finul a intensifié les mesures de sécurité après les menaces lancées par les familles des 9 otages libanais détenus en Syrie. "Toute atteinte aux militaires turcs sera considérée comme une atteinte aux Nations unies et à la résolution 1701", ajoute le journal de Saad Hariri.

• Le quotidien Ad-Diyar a rapporté qu’un ambassadeur en poste au Liban a réuni 22 députés, toutes tendances politiques confondues, afin de simuler une séance de dialogue national durant laquelle les représentants des deux parties adverses étaient assis autour d’une même table. À l’issue de la rencontre, l’ambassadeur leur a posé une question qui est restée sans réponse : pourquoi avez-vous accepté de vous réunir ici et n’avez-vous pas accepté de le faire au palais de Baabda ?

• Dans un entretien au quotidien Al-Joumhouria, le président de la République Michel Sleiman a proposé l’élection d’un Parlement de transition sous la loi électorale de 1960, dans l’attente d’un consensus sur une nouvelle loi. « Ce Parlement sera une solution temporaire. Lorsqu’une nouvelle loi électorale sera adoptée, la Chambre sera dissoute et un nouveau Parlement sera élu », a affirmé M. Sleiman. Le président a, par ailleurs, annoncé qu’il allait tout faire « pour que les élections aient lieu à temps » sous la loi de 1960 ou n’importe quelle autre loi. M. Sleiman a affirmé qu’il préfère une loi électorale basée sur la proportionnelle.

• Le quotidien Al-Akhbar a rapporté que l’imam d’une mosquée de la région de Mouseitbé, à Beyrouth, a violemment critiqué le président de la République, Michel Sleiman, lui reprochant d’avoir organisé les festivités de Noël au Palais de Baabda. Le cheikh a estimé que le palais présidentiel appartient à tous les Libanais et n’est pas l’apanage d’une communauté déterminée.
nabil
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